Macron au CRIF : contre l’antisémitisme ou contre l’antisionisme ?
Lors du dernier dîner du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France), le 20 février dernier, notre président a déclaré que la France allait adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA) qui intègre l’antisionisme.
«L’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme», a‑t-il déclaré.
Cette déclaration laisse perplexe : cela veut-il dire qu’il est interdit de critiquer la politique d’Israël ?
Ce pays bénéficierait alors d’un privilège exorbitant par rapport à tous les autres. D’autre part, tous les juifs ne sont pas sionistes : dans un communiqué récent, l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) déclare :
« Nous sommes juifs et nous sommes antisionistes ».
Le chef de l’État a déploré :
« une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde guerre mondiale ».
Le problème est qu’il ne désigne pas les auteurs des actes antisémites, ne voulant surtout pas désigner l’islam. Allant encore plus loin dans la négation de la réalité, il a demandé la dissolution de trois associations d” « extrême droite », dont le Bastion Social.
Avec tous les patriotes, insistons pour que les autorités politiques, ainsi que les organisations juives, ouvrent enfin les yeux sur l’immense danger que représente l’islamisation de notre pays.