Démêlés judiciaires de Jérôme Bourbon et Éric Zemmour : vive la liberté d’expression !
Le 23 avril dernier, le directeur de RIVAROL, Jérôme Bourbon, comparaissait devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, pour divers écrits et pour une vidéo sur Youtube, datant tous de l’année 2018. Il était poursuivi pour injures raciales, diffamation publiques raciales, contestation et apologie de crimes contre l’humanité.
Comme il le fait remarquer, comment peut-on à la fois contester l’existence d’un crime contre l’humanité et en faire l’apologie ? Il écrit dans Rivarol : Et pourtant le ministère public a réussi à trouver une injure raciale dans la considération suivante, qui était pourtant, de manière manifeste, un trait d’humour :
« On me dit que si je ne me réjouis pas ce soir (le 15 juillet 2018) de la victoire (en finale de la coupe du monde de football) de l’équipe Black-Black-Black, c’est qu’il me manque une case. C’est peut-être vrai après tout : il me manque la case… de l’oncle Tom ».
La réquisition demandée est de un an de prison avec sursis, et un total de 100 000 euros d’amende… A titre de comparaison, contre le rappeur Nick Conrad avaient été requis 5 000 euros d’amende avec sursis pour son clip « pendez les blancs » !
De manière analogue, Éric Zemmour est définitivement reconnu coupable de provocation à la haine raciale. Mardi 17 septembre, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi, établissant ainsi une condamnation définitive. Le polémiste avait été condamné, en mai 2018, à 3 000 euros d’amende par la cour d’appel de Paris. Il avait déclaré, entre autres choses (dans C dans l’Air du 6 septembre 2016) que
« dans d’innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se jouait une « lutte pour islamiser un territoire », « un djihad ».
Ainsi donc, porter un jugement (et faire une constatation) sur l’islam serait de la haine raciale ? Nous ne savions pas que l’islam caractérisait une race…
Devant les atteintes à la liberté d’expression sur la défense de notre civilisation, pensons à soutenir les publications et les médias qui osent dire la vérité à propos des attaques que subit notre pays.