Paris – 09/05/10 – Discours de Annick Martin prononcé lors du dîner de clôture du défilé organisé par l’institut Civitas
Chers amis,
Je vous remercie de m’avoir invitée à prononcer quelques mots à l’occasion de la célébration de Jeanne, Jeanne si chère au coeur des Français, Jeanne dont l’épopée légendaire est devenue le symbole de la résistance nationale, d’une résistance active, combattante et victorieuse.
Permettez-moi de saisir cette occasion pour rendre hommage aussi, à toutes les femmes de France et d’Europe, qui ont marqué le monde par leur courage, voire leur héroïsme.
Prêtes à donner leur vie pour leur foi, leur patrie, leur famille, leurs prénoms nous ont émerveillé dès l’enfance, au point qu’au delà de l’histoire, elles semblent appartenir à la famille de chacun d’entre nous.
Blandine, Geneviève, Isabelle, Jeanne, Charlotte, des femmes héroïques qui ont marqué l’histoire ; des femmes qui avaient mis leur détermination et leurs qualités morales exceptionnelles au service de causes justes. De ces femmes de légende, Jeanne est indubitablement l’héroïne européenne par excellence, car elle est celle qui a réussi à renverser le cours de l’histoire.
Mais à côté de ce paradigme d’héroïsme, combien d’autres femmes anonymes se sont surpassées à l’occasion de terribles épreuves, de famines, d’épidémies et de guerres, et je pense tout particulièrement à l’héroïsme des femmes françaises lors de la guerre de 14–18. Je veux leur rendre hommage. Alors que les pères, les fils et les maris mourraient par millions dans les Ardennes, en Champagne, en Lorraine, ces femmes ont assuré à elles seules la survie de notre patrie.
Des plus célèbres héroïnes de l’histoire européenne à la plus humble « munitionnette » de la grande guerre, toutes ont eu en commun de ne pas reculer, de ne pas se soumettre, de ne jamais se renier.
Pour leur foi, pour la liberté, pour la justice, par amour des leurs, elles se sont battues au grand jour, sans se cacher, sans mettre leur étendard ou leur drapeau dans leur poche.
En pleine conscience, elles ont surmonté la pusillanimité et la peur, elles ont mis en jeu leur vie avec une générosité indicible.
Aujourd’hui de nouveau notre existence est menacée. Notre peuple, notre patrie, notre civilisation, sont en danger d’anéantissement sous le rouleau compresseur de l’islam.
Les Européens, s’ils ne réagissent pas, seront très rapidement condamnés à la dhimmitude. Il faut avoir conscience que l’islam n’est pas une religion d’amour et de paix. Il est au sens littéral du terme, un acte de soumission et surtout un système global avec sa propre croyance bien sûr, mais aussi sa propre loi dont il revendique l’application partout où le sol est foulé par un musulman. Sous couvert de religion, son prosélytisme procède de la conquête politique. Avec l’islam, l’histoire et l’actualité nous l’enseignent : il n’y a pas de cohabitation pacifique durable.
C’est pourquoi nous devons choisir : accepter sa progression et subir son joug d’ici une décennie ou deux, ou mener bataille pour refouler l” » impérialisme musulman « .
Le MNR a choisi d’organiser la résistance active face à ce péril qui nous concerne tous.
Notre identité européenne, si elle prend bien sûr, ses racines dans le monde greco-romain, s’est construite depuis 2000 ans sur les valeurs chrétiennes. Ces valeurs, celles du décalogue, si elles comportent bien l’amour de notre prochain, ne nous imposent pas de céder à la pression du monde islamique, même s’il se réclame habilement, quand cela sert sa stratégie de conquête, d’origines communes.
Nous devons être vigilants. Laisser progresser l’islam au prétexte qu’il ne faut aucune entrave à l’expression d’un culte serait faire preuve d’une naïveté suicidaire.
Pour notre part, nous respectons évidemment les croyances de tous. Mais à l’égard de l’islam dont l’objectif immuable est la conquête, par tous les moyens, du monde non musulman, vous me permettrez d’avoir un respect » armé « . Car il est impossible d’adhérer à un corpus qui fait sien la conquête violente et l’asservissement des individus et en particulier des femmes.
Nous ne l’accepterons jamais.
Nous ne reculerons jamais.
Et je veux, pour finir, m’adresser aux femmes qui ont choisi de célébrer Jeanne aujourd’hui. Je vous le demande du fond du cœur, célébrez Jeanne la combattante !
Sortez vos drapeaux, refusez de vous soumettre !
Soyez fières d’être ce que vous êtes et de défendre au grand jour notre civilisation européenne et chrétienne !