Alors qu’un débat sur l’identité nationale est lancé, l’enseignement de l’histoire est menacé !
Alors qu’un débat sur l’identité nationale est lancé, Luc Chatel, ministre de l’Education, prévoit de ne plus rendre obligatoire l’enseignement de l’histoire en classe de terminale S et, en compensation, il augmente les heures de cours en première (4 heures au lieu de 2 h 30).
Les lycéens de S seront évalués en fin de première par une épreuve anticipée du baccalauréat en cette matière, comme pour le français. L’objectif serait de donner plus de temps aux scientifiques pour se consacrer à leur spécialisation. Quant aux élèves de section S soucieux d’améliorer leur niveau en histoire-géographie, un enseignement facultatif de 2 heures leur serait consenti en terminale.
Huit historiens de renom dont Jean Tulard, Jacques le Goff ont déjà signé la pétition pour s’insurger contre cette mesure .
On sait ce qui advient d’une discipline rendue optionnelle : c’est sa disparition à plus ou moins long terme. Cette réforme encourage le bachotage : avec quatre heures de cours en classe de première, les élèves contraints d’acquérir des connaissances en un temps réduit, risquent d’ingurgiter des faits qu’ils n’auront pas le temps de digérer et surtout, ils n’auront pas la maturité pour prendre le temps de la réflexion.
Comme pour le Français le programme sera « très cadré » a annoncé le ministre ! Cela promet ! Et puis cette année il n’est question que de la terminale S, mais l’an prochain pourquoi pas la terminale ES (Économie) ? Et quel sera l’avenir de la philosophie ? la section L étant déjà réduite à une peau de chagrin !
Le MNR estime que cette réforme n’est pas innocente : l’histoire (comme la philosophie) sont les matières à supprimer quand les pouvoirs veulent s’assurer des citoyens dociles.
Après les communistes qui en 1969 en Tchécoslovaquie ont fait chasser des universités et des instituts 145 historiens tchèques de peur de les voir entretenir la mémoire nationale, le pouvoir mondialiste craint que la jeunesse ne prenne plaisir à retrouver ses racines. Décidément l’usine à fabriquer des crétins avec sa machine à décerveler, continue de fonctionner !